A l’occasion du 25ème anniversaire de la signature de la Convention des droits de l’Enfant, François-Michel Lambert, député EELV, rappelle que la France fait figure de parent pauvre de l’Europe en matière d’interdiction des châtiments corporels et de la violence « éducative » à l’encontre des enfants.
En effet, près d’une vingtaine d’Etats européens ont interdit dans leur législation les châtiments corporels sur les enfants, alors qu’en France la loi et la jurisprudence les autorisent à la maison, chez les parents, « du moment que l’on ne provoque pas chez l’enfant de blessures apparentes ».
A l’occasion du vote de la loi sur l’autorité parentale, le député écologiste a déposé un amendement visant à bannir ces pratiques contre-éducatives. Cet amendement a été retiré afin de travailler à réunir une majorité suffisamment large, sur un sujet de cette importance, en vue d’une seconde lecture de la loi famille ou dans le cadre de l’examen de la proposition de loi relative à la protection de l’enfance qui va être discutée au Sénat à partir du 11 décembre prochain.
Si le député tient à saluer la mobilisation de Laurence Rossignol, secrétaire d’État chargée de la Famille, il lui demande d’oser briser ce tabou en inscrivant enfin dans la loi l’interdiction des châtiments corporels.
François-Michel déclare aussi : « C’est une question de droits de l’Homme. Les enfants ne sont pas des demi-personnes possédant des demi-droits. » «La claque ou la fessé n’a aucun valeur éducative. Au contraire. De multiples études récentes ont montré que difficultés scolaires, la délinquance ou la dépressions ont très souvent pour origine des violences, même modérées, subies dans l’enfance. Paradoxalement, dans leur effort d’empêcher leurs enfants de devenir délinquants, les parents leur ont enseigné la délinquance en leur livrant des modèles violents. »
Il conclut : « l’autorité parentale ce n’est pas mettre une claque à son enfant, l’éducation c’est par l’exemple et l’explication. »
En effet, près d’une vingtaine d’Etats européens ont interdit dans leur législation les châtiments corporels sur les enfants, alors qu’en France la loi et la jurisprudence les autorisent à la maison, chez les parents, « du moment que l’on ne provoque pas chez l’enfant de blessures apparentes ».
A l’occasion du vote de la loi sur l’autorité parentale, le député écologiste a déposé un amendement visant à bannir ces pratiques contre-éducatives. Cet amendement a été retiré afin de travailler à réunir une majorité suffisamment large, sur un sujet de cette importance, en vue d’une seconde lecture de la loi famille ou dans le cadre de l’examen de la proposition de loi relative à la protection de l’enfance qui va être discutée au Sénat à partir du 11 décembre prochain.
Si le député tient à saluer la mobilisation de Laurence Rossignol, secrétaire d’État chargée de la Famille, il lui demande d’oser briser ce tabou en inscrivant enfin dans la loi l’interdiction des châtiments corporels.
François-Michel déclare aussi : « C’est une question de droits de l’Homme. Les enfants ne sont pas des demi-personnes possédant des demi-droits. » «La claque ou la fessé n’a aucun valeur éducative. Au contraire. De multiples études récentes ont montré que difficultés scolaires, la délinquance ou la dépressions ont très souvent pour origine des violences, même modérées, subies dans l’enfance. Paradoxalement, dans leur effort d’empêcher leurs enfants de devenir délinquants, les parents leur ont enseigné la délinquance en leur livrant des modèles violents. »
Il conclut : « l’autorité parentale ce n’est pas mettre une claque à son enfant, l’éducation c’est par l’exemple et l’explication. »
Vous pouvez télécharger ci-dessous l'amendement (format pdf) visant à interdire les châtiments corporels aux enfants :
Amendement anti châtiments corporels.pdf (81.15 Ko)
Contact presse :
Marjorie Hagobian
Attachée parlementaire de
FM Lambert
06 16 50 70 66
[email protected]
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